COVID-19 ET TÉLÉTRAVAIL : UNE AUBAINE POUR LE PATRONAT !
Se prévalant de la COVID-19, le patronat a justifié un gel de l’augmentation des minima salariaux pour l’année 2021 et une division par deux de la contribution conventionnelle pour la formation professionnelle.
Pourtant, la crise n’a pas affecté tous les secteurs de la branche des prestataires de services. Certains secteurs ont connu des créations d’emplois et ont vu leurs profits augmenter.
C’est notamment le cas des centres d’appels qui ont pu optimiser leurs frais généraux, en ayant recours au télétravail. Ce modèle commence à s’imposer dans les centres d’appels, avec des embauches sur des sites virtuels.
RÉSULTAT : UNE AUGMENTATION DE L’ACTIVITÉ ET DES EMBAUCHES, ET MOINS DE COÛTS FIXES !
Qu’ils soient embauchés en télétravail, ou placés en télétravail de « force » dans un contexte crise sanitaire, ils ne bénéficient pas d’un encadrement de leurs conditions de travail en télétravail.
Un accord de branche ou d’entreprise sur le télétravail permettrait de :
• Prendre en charge des coûts d’installation (bureau, chaise…)
• Garantir une indemnité télétravail pour les salariés
• Garantir certains droits comme le retour avec des collègues dans les locaux de l’entreprise, ou le droit à la déconnexion
FO a porté en ce sens un certain nombre de revendications. Le patronat a écarté ces revendications, préférant un « guide de bonnes pratiques ».
Pendant ce temps, signe de la dégradation des conditions de travail, les sinistres continuent de se développer, comme l’illustrent les comptes de la prévoyance dans la branche. Pour FO, les salariés de la branche n’ont pas à subir les coûts et méritent de meilleures conditions en télétravail.
Contact :
Johnny FRANCHOIS
Tél : 06 31 86 80 41 • Mail : jfranchois@fecfo.fr
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